Selon l'American Community Survey, environ 1,5 million d'Américains se considèrent d'ascendance hongroise. Nombre de Hongrois sont arrivés aux USA après l'Insurrection de Budapest en 1956. Parmi les plus célèbres figurent Adrien Brody, Tony Curtis, Drew Barrymore, Béla Bartók, Harry Houdini, Joseph Pulitzer, Albert Szent-Györgyi ou encore Elie Wiesel.
La plupart des Hongrois d'origine se trouvent dans le Nord-Est des Etats-Unis, notamment dans les villes de New-York, New New Brunswick et Cleveland. Cleveland, où se situe le siège de l'American Hungarian Association, portait par le passé l'appellation «de Debrecen Américain» dans le sens où la ville de l'Etat de l'Ohio était considérée comme la seconde la plus peuplée, après Budapest, ce qui était toutefois inexact.
Dans certaines villes comme Boston, la présence hongroise est modérée, mais suffisante pour en faire une destination de choix pour les touristes. Le site document-esta.fr rappelle que la Hongrie est l'un des rares pays d'Europe centrale dont les citoyens n'ont pas besoin de visa pour se rendre aux USA.
Construit en 1742 et offert à la ville par Peter Faneuil, un commerçant aisé (issu d'une famille française huguenot) qui désirait donner aux marchands des environs un endroit où dresser leurs échoppes et vendre leurs produits. Le bâtiment est également célèbre pour avoir abrité les réunions pré-révolutionnaires animées par Samuel Adams et Paul Revere (un autre huguenot), ce qui lui valut le sobriquet de « cradle of liberty ». Depuis cette époque, Faneuil Hall a maintenu cette tradition d'auditoire pour grands débats de société. Au 19e siècle, le « Great Hall », situé au premier étage (et ouvert au public), fut le théâtre de discours passionnés sur l'abolition de l'esclavage. Plus près de nous, JFK, Martin Luther King, Desmond Tutu, et le Dalai Lama figurent parmi les nombreux orateurs qui y prirent la parole. Boutiques de souvenirs aux rez-de-chaussée.
Juste derrière Faneuil Hall se trouve Quincy Market, un ensemble de trois bâtiments construits en 1826 sous l'impulsion du second maire de Boston, Josiah Quincy. Le complexe servit de marché couvert jusqu'en 1970 avant d'être reconverti en centre commercial. Le bâtiment central abrite une gigantesque « food court » : plus de 40 échoppes de restauration s'y disputent votre appétit. On trouve également quelques restaurants plus traditionnels sur les flancs du bâtiment, parmi lesquels Rustic Kitchen, le dernier restaurant branché de Todd English, le nouveau magnat de la restauration bostonienne. Les bâtiments latéraux (North Market et South Market) abritent une cinquantaine de boutiques et d'autres restaurants dont le célébrissime Durgin Park, ouvert dans les années 1830, où l'on mange du homard dans une ambiance de cantine.
Au Nord de Faneuil Hall en suivant le Freedom trail, subsiste un quartier minuscule qui est resté quasiment inchangé depuis le 18e siècle. Les petites bâtisses construites dans des allées étroites et asymétriques donnent une idée de ce à quoi ressemblait Boston à cette époque. Symbole de cette histoire, la Union Oyster House, en activité depuis 1826, est le plus vieux restaurant des Etats-Unis. La date de construction de la maison est inconnue, mais son histoire commence bien avant 1826 : en 1796, Louis-Philippe, prince en exil et futur roi de France, y louait une chambre au premier étage. Pour subsister, il y enseignait le Français à la jeunesse locale.